Biographie
MAXENCE IMBERT
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Né le : 18 avril 2010
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À : Sainte Clotilde (La Réunion)
Club : Jardin Squash Club
Entraîneur : Pierre BADY
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Classement : au 08/03/2025
N°2 français -15 ans
N°108 français senior


Maxence joue avec une raquette PERFLY POWER 115

PALMARÈS
• N°2 Français -15 ans (1/03/2025)
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• Vice Champion de France individuel -15 ans 2024
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• Vice Champion d'Europe par équipe -15 ans 2024
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• Champion de France individuel -13 ans 2022
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• Champion de la Réunion -11 ans (2020 et 2021), -13 ans 2022 et -15 ans 2023
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• Vainqueur -15 ans
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French Junior Open Lille (fev 2025)
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Polish Junior Open Wroclaw (nov 2023)
• 3ème place -15 ans : Belgium Open (nov 2023) German Open (fév 2024)
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• Quart de finale -15 ans : British Junior Open (janv 2025)
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MAXENCE IMBERT, L'AVENIR DEVANT LUI
Récemment sacré champion de France de squash en -13 ans, Maxence Imbert a également connu sa première sélection en Bleu. Afin de poursuivre sa progression, le jeune Réunionnais recherche des partenaires qui pourront l'accompagner dans son projet.
« Les chiens ne font pas des chats, » dit le proverbe. Récemment sacré champion de France de squash dans la catégorie -13 ans, Maxence Imbert a de qui tenir : son père a fait partie du top 15 national en tennis de table et côtoyé Jean-Philippe Gatien - ancien champion du monde et vice-champion olympique - pendant ses années à l'INSEP. Après sa carrière, Jean-Jacques Imbert a mis le cap vers l'île de la Réunion, et c'est au club de l'ASCAC que son fils a découvert le squash à ses côtés. À l'âge de 5 ans, Maxence intègre l'école de jeunes du Jardin Squash Club dirigée par Kévin Tomas, ce dernier étant remplacé par Matthieu Huin en 2017. « Ça fait déjà cinq ans que je suis entraîné par Matthieu, le temps passe vite, » sourit le jeune Réunionnais.
« Il y a plein de choses qui me plaisent dans le squash, comme par exemple rencontrer d'autres jeunes de mon âge, » confie Maxence. « J'aime aussi les sports de raquette, et la compétition. » Après avoir disputé son premier tournoi régional en 2016, il en a pourtant disputé assez peu, la faute en grande partie à la crise sanitaire qui a mis le mouvement sportif au ralenti pendant pratiquement deux ans. Son premier championnat de France, fin 2021 à Lille dans la catégorie -13 ans, va lui permettre de se révéler. Tête de série n°22, il cause la sensation en sortant Lysandro Joneau, médaillé de bronze en -11 deux ans auparavant, en 1/8ème de finale. Éliminé au tour suivant (« j'étais un peu stressé, » admet-il), il termine néanmoins à une jolie cinquième place. « Je ne connaissais pas du tout les autres joueurs, ça a été une super expérience, » ajoute Maxence.
Elle va lui servir lors du championnat de France Interligues quelques mois plus tard à Bordeaux, au cours duquel il fait étalage de sa combativité : il remporte trois matches en 5 jeux dans la même journée, dont un face à Théo Baudry - le joueur qui l'avait battu dans le Nord - et contribue à la médaille d'argent de la Réunion. « Maxence a marqué les esprits là-bas, » glisse son entraîneur Matthieu Huin. Au point d'obtenir une première sélection pour le tournoi des 5 Nations. « Je ne savais même pas qu'il y avait une équipe de France -13 ans, ça a été une belle surprise quand j'ai reçu le message des coaches, » raconte le jeune collégien. Même si les Bleus butent face à l'Angleterre, Maxence ajoute une autre médaille d'argent à son palmarès. Elle va se transformer en or au championnat de France à Clermont-Ferrand, en mai : après avoir sauvé une balle de match en quart face à Lysandro Joneau, il bat son camarade de club Clément Leperlier en finale. « Si on m'avait dit il y a quelques mois que je serais champion de France et sélectionné en équipe de France, je ne l'aurais pas cru, » raconte avec enthousiasme ce garçon qui s'entraîne cinq fois par semaine, avec plusieurs séances physiques au menu.
Maxence Imbert a franchi un nouveau palier cet été, en participant à ses premiers tournois européens. « J'ai hâte de me confronter aux meilleurs, et ce serait bien de finir dans le top 10, » nous confiait-il avant de s'envoler pour l'Europe. Objectif atteint : il a terminé 9ème en Allemagne puis 10ème aux Pays-Bas, remportant 7 de ses 10 matches. « Je suis conscient qu'il faut beaucoup travailler pour accéder au haut niveau, » ajoute-t-il. « D'un autre côté, je suis jeune et j'ai encore le temps de décider si je veux faire carrière dans le squash. L'important, c'est de prendre du plaisir sur le court. »
L'ŒIL DU COACH : « Maxence a de grosses qualités de puissance naturelles, que ce soit au niveau musculaire ou de la frappe. Techniquement, il est maintenant très solide côté coup droit, on va mettre l'accent sur le revers et le jeu à l'avant (ses capacités physiques lui permettent déjà d'être un bon contreur). C'est une éponge, il essaie de reproduire des gestes qu'il voit chez d'autres – notamment Baptiste Legrand, un joueur un peu plus âgé du club dont il aime beaucoup le jeu. Il a encore des progrès à faire sur le plan tactique, mais c'est normal car ça s'acquiert en compétition et il n'en a pas disputé beaucoup : quand il a commencé, ça n'était pas sa priorité puis il y a eu la crise sanitaire. Sa passion pour le squash augmente progressivement depuis ses débuts, et d'ailleurs son père vient de lui prendre un abonnement à SquashTV (rires). Enfin, il faut parler de la solidité mentale dont il a fait preuve à plusieurs reprises : aux Interligues en gagnant trois matches en cinq jeux dans la même journée puis au championnat de France en sauvant une balle de match en quart de finale avant de remporter le titre. »